Compteurs Linky nouvelle génération : un faible niveau d’exposition aux ondes
Suite aux nouvelles données communiquées par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et l’Agence nationale des fréquences (ANFR), l’Anses a actualisé son expertise sur les compteurs Linky menée en 2017. L’Agence confirme la faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs Linky engendre des effets sanitaires à court ou long terme.
Des expositions comparables aux autres dispositifs électroniques domestiques
Le CSTB et l’ANFR ont réalisé de nouvelles mesures d’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs Linky de troisième génération (dits « G3 »), installés à partir de 2017. Les résultats montrent que l’émission de signaux de communication sur le réseau électrique peut varier fortement selon l’heure de la journée. En pratique, si la durée totale quotidienne des émissions des compteurs Linky peut être plus élevée qu’anticipée avant leur déploiement, les niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques émis restent très faibles et bien inférieurs aux valeurs limites réglementaires. Ces niveaux d’exposition restent comparables à ceux émis par les dispositifs électriques ou électroniques domestiques comme les chargeurs d’appareils multimédia ou encore les plaques à induction.
L’exposition aux champs électromagnétiques émis par les modules optionnels ERL (émetteur radio Linky) a également été caractérisée : elle est très faible, largement inférieure par exemple à celle d’une box Wi-Fi.
Ces nouvelles données confortent les résultats de l’expertise de l’Anses précédemment menée. En effet, en 2017, l’Agence avait conclu qu’il était très peu probable que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants puisse engendrer des effets sanitaires à court ou long terme.
Mieux anticiper l’exposition aux objets connectés
L’Agence note que le déploiement des compteurs communicants intervient au moment où les objets connectés se multiplient pour des applications diverses : montres connectées, systèmes de sécurité et de confort pour les logements, etc. Dans cet environnement évolutif, la question de l’exposition globale des personnes aux champs électromagnétiques devrait être anticipée et systématisée. Aussi, l’Anses recommande que le développement de ces objets connectés s’accompagne dès à présent de la définition de méthodes et d’outils propres à caractériser l’exposition des personnes. Les niveaux et les implications du cumul des champs émis par ces objets pourraient ainsi être étudiés.