UMR Biologie et immunologie parasitaires (BIPAR) du laboratoire de santé animale
Cheffe d’unité : Sara Moutailler
L’unité mixte de recherche Biologie et immunologie parasitaires (UMR Bipar), créée en 1998, regroupe des agents de l’Anses, d’Inrae et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Ses activités sont centrées sur l'étude des interactions hôtes-agents pathogènes. Elle est répartie en deux équipes : Paralim, spécialisée dans les parasites transmis par les aliments et
MiTick, qui s’intéresse aux tiques et aux agents pathogènes qu’elles transmettent.
Activités de référence
L’unité détient deux mandats de laboratoire national de référence (LNR), sur les parasites transmis par les aliments, hormis Echinococcus, et sur la besnoitiose.
Elle est également Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) sur les parasites transmis par les aliments.
Activités de surveillance
Au sein de l’unité, l'équipe Paralim réalise des activités de surveillance dans le cadre des mandats de LNR et de centre collaborateur de l'OIE sur les parasites zoonotiques d'origine alimentaire. Ces activités sont notamment relatives à la détection, au contrôle et à la surveillance des parasitoses étudiées ou émergentes. L’unité, en tant que LNR, est impliquée dans l’animation de réseaux d’une soixantaine de laboratoires régionaux.
Activités de recherche
Les activités de l’UMR Bipar sont centrées sur l'étude des interactions hôtes-agents pathogènes, avec pour modèles les vecteurs (tiques, moustiques) et les agents pathogènes (bactéries, parasites et virus) transmis par ces derniers, ainsi que les parasites zoonotiques transmis par les aliments. Y sont développées :
- des recherches fondamentales et appliquées pour une meilleure compréhension de ces interactions (aux niveaux moléculaire, cellulaire, tissulaire/glandes salivaire ou de la matrice alimentaire, de l’hôte et des écosystèmes dont microbiote de l’hôte vertébré et invertébré) et de la circulation de ces agents pathogènes ;
- des stratégies de lutte innovantes contre les tiques, les agents pathogènes vectorisés par les arthropodes et les parasites zoonotiques transmis par les aliments (amélioration de la détection et de la surveillance, stratégies vaccinales “universelles”, alternatives “écologiques” aux traitements antiparasitaires et aux acaricides, etc.).