Produits biocides : proposition de critères pour la restriction de leur vente en libre-service
Biocides
16/11/2022

Produits biocides : proposition de critères pour la restriction de leur vente en libre-service

Insecticides, gels hydroalcooliques, appâts anti-rongeurs, désinfectants de surface, ces produits, appelés biocides, font partie de notre quotidien. Afin de réduire leur impact sur la santé humaine, animale et sur l'environnement, la loi dite EGALIM prévoit notamment l'interdiction de la vente en libre-service de certains produits aux particuliers. Dans ce contexte, l'Anses a été chargée de définir des critères afin de déterminer quelles catégories de produits biocides mériteraient une attention particulière et un accès limité. Ces produits resteraient toutefois accessibles à l'achat sous les conditions qui seront définies par les autorités.
Vitamine D : pas d’affichage PE pour les produits alimentaires
recherche Information produit alimentaire
27/10/2022

Vitamine D : pas d’affichage PE pour les produits alimentaires

L’Anses déconseille d’inclure la vitamine D3 dans la liste des substances à afficher comme perturbateur endocrinien sur les produits alimentaires, dans le cadre de l’application de la loi AGEC.
Variole du singe : quel risque de diffusion aux animaux de compagnie ?
variole singe
03/10/2022

Variole du singe : quel risque de diffusion aux animaux de compagnie ?

Chats, chiens, rongeurs…à quels animaux de compagnie l’être humain peut-il transmettre la variole du singe ? Suite à l’augmentation du nombre de personnes infectées par ce virus dans de nombreux pays hors des zones endémiques, dont la France, l’Anses a été saisie en urgence sur cette question.
Cancers des ovaires et du larynx en lien avec l’exposition à l’amiante : vers une meilleure reconnaissance
Désamiantage d'un bâtiment
19/09/2022

Cancers des ovaires et du larynx en lien avec l’exposition à l’amiante : vers une meilleure reconnaissance

L'expertise menée par l’Anses conclut à une relation causale avérée entre le risque de survenue des cancers du larynx et des ovaires et l'exposition professionnelle à l’amiante. L'ensemble des éléments scientifiques de cette expertise apportent des éléments en faveur de la création de tableaux de maladie professionnelle dans les régimes agricole et général. Ceux-ci faciliteraient la reconnaissance et la prise en charge de ces deux maladies. Cette reconnaissance apparaît d’autant plus importante que les patients, comme les médecins, ne font souvent pas le lien entre la survenue de ces cancers et l'exposition à l’amiante.
Santé : la biosurveillance des principaux produits chimiques se met en place en Europe
Changement Climatique
13/09/2022

Santé : la biosurveillance des principaux produits chimiques se met en place en Europe

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original . Les enquêtes récentes le montrent : 90 % des Européens s’inquiètent de l’impact des produits chimiques sur l’environnement, et 84 % sur leur santé . Les préoccupations relatives à ce sujet occupent également une place de plus en plus importante dans le discours public… Pour autant, la production mondiale de produits chimiques devrait doubler d’ici à 2030, ce qui reflète l’augmentation rapide de leur utilisation dans presque tous les secteurs économiques. De fait, des substances chimiques peuvent être utilisées dans la fabrication de médicaments vétérinaires, produits phytopharmaceutiques, biocides, conservateurs, additifs… Elles font alors l’objet d’une évaluation des risques potentiels pour le consommateur avant mise sur le marché. D’autres, présentes cette fois dans l’environnement, peuvent également avoir un impact : elles peuvent être d’origine naturelle (micro-organismes, champignons produisant des toxines, métaux présents dans les sols, etc.) ou résulter d’une pollution (polychlorobiphényles ou PCB, chlordécone, métaux…). On parle de « produit chimique » quand plusieurs substances sont mélangées en vue de donner des propriétés particulières au produit résultant : produit cosmétique, peinture, nettoyant ménager, etc. Une exposition croissante Nous sommes ainsi de plus en plus exposés à des substances chimiques à travers notre environnement : l’air que nous respirons, l’eau et les aliments que nous ingérons, les articles que nous manipulons, les produits que nous nous appliquons sur la peau… Tous contribuent, plus ou moins intensément, à augmenter notre niveau d’imprégnation interne. C’est ce niveau interne d’exposition qui conditionne les effets que les substances dangereuses peuvent avoir sur notre santé. D’où l’importance d’avoir les outils pour suivre leur présence autour de nous – outils qui manquaient à l’échelle européenne jusqu’à présent. L’Anses vient d’apporter son expertise à un vaste projet européen pour y remédier. Voici comment. La biosurveillance vise précisément à mesurer la charge en contaminants chimiques que notre organisme peut supporter. Mais quels niveaux de concentration (ou imprégnation) de substances chimiques, de leurs produits de dégradation ou de polluants présents dans l’environnement pouvons-nous tolérer ? Une évaluation via le dosage de biomarqueurs lors de prélèvements sanguins, d’urine, de cheveux ou encore de lait maternel permet d’estimer notre exposition interne aux substances chimiques et autres polluants (métaux, etc.) La biosurveillance permet également de prendre en compte les différences physiologiques entre individus (respiration, métabolisme, âge…) ainsi que les facteurs associés au comportement et aux activités (hygiène de vie, usage de produits de consommation…) Un réseau de laboratoires qualifiés L’ initiative européenne HBM4EU , qui vient de se terminer après cinq années et demie de recherche, avait pour ambition de faire de la biosurveillance un outil incontournable pour déterminer l’exposition de la population aux produits chimiques et évaluer les risques pour la santé dans l’Union européenne. L’un des enjeux de ce programme d’envergure était de constituer un réseau de laboratoires performants et d’harmoniser les méthodes analytiques comme la conception des enquêtes et en assurer la qualité. Un défi que nous exposons ici, et un atout pour demain. Au cours des dernières décennies, la biosurveillance humaine a été utilisée comme outil dans divers projets de recherche et programmes nationaux, générant ainsi une vaste quantité de données en Europe . Cependant, l’information obtenue était fragmentée et pas toujours comparable. [ Plus de 80 000 lecteurs font confiance à la newsletter de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde . Abonnez-vous aujourd’hui ] En effet, les récents progrès techniques et méthodologiques ont permis de multiplier le nombre de substances chimiques analysables… Aucune méthode de référence standard n’avait toutefois été instaurée : contrairement à d’autres domaines, par exemple la sécurité chimique des aliments, il n’existe actuellement aucune structure de référence européenne pour la biosurveillance. Plusieurs pays européens ont bien mis en place des programmes nationaux dans ce domaine, mais isolément, ce qui limite la possibilité de comparaison des résultats. Le nouveau réseau européen de 166 laboratoires issu de 28 États membres mis en place dans le cadre de HBM4EU peut remplir ce manque. Parmi eux, 74 laboratoires sont déjà qualifiés en termes de qualité et de comparabilité et plus de 43 000 analyses ont ensuite été réalisées par 34 d’entre eux . Quelles substances sélectionner ? Pour des raisons liées à des contraintes d’échantillonnage et d’analyse, il était nécessaire d’identifier les substances à inclure dans ce programme. Au cours des 5 ans et demi de HBM4EU, trois cycles de priorisation ont eu lieu , qui ont permis d’identifier une liste de substances ou de familles de substances – et de préciser comment mieux gérer l’exposition humaine au niveau national et européen. Cette priorisation a été faite selon trois groupes de critères : Les dangers de la substance (ou du groupe) : préoccupations en termes de toxicité (cancérogène, perturbateur endocrinien…) ou le manque de connaissances associées à certains types d’effets (à long terme par exemple). Lorsqu’il s’agissait de groupes complexes de substances, tels les pesticides, cette évaluation pouvait s’appuyer sur les données disponibles pour certains « chefs de file » de toute une famille de composés. L’exposition à la substance (ou au groupe) : niveau d’exposition au regard des tonnages produits ou des concentrations déjà mesurées chez l’Homme ou dans l’environnement. Des critères de persistance ou d’accumulation peuvent aider à les anticiper. Les préoccupations sociétales : problématiques soulevées par les parties prenantes. Différents scores ont été attribués à ces critères, de manière à pouvoir classer et afficher un ordre de priorité aux substances (ou groupes de substances), et voir en quoi les résultats générés dans le cadre du programme pourraient être utilisés pour améliorer la gestion et, le cas échéant, réduire l’exposition. En parallèle, les substances ont été catégorisées selon le niveau de connaissance déjà disponible de manière à pouvoir rapidement répondre aux questions qu’elles posent. Par exemple, les substances rangées dans la catégorie A (Hexabromocyclododecane) sont déjà largement connues, tant du point de vue exposition que toxicité ; les inclure dans un programme tel que HBM4EU permet de suivre leur évolution dans le temps et de voir si les mesures de gestions mises en œuvre sont efficaces. À l’inverse, les substances classées en catégorie D (2,3,5,6-tetrabromo-p-xylene, etc.) voire E (Melamine polyphosphate, etc.) ne bénéficient que de connaissances limitées, les méthodes pour les mesurer sont même parfois en cours de développement : avant de les inclure dans une enquête de biosurveillance, il convient donc d’y suppléer. Ces substances font donc l’objet d’une attention particulière. L’ ensemble de la démarche de priorisation a fait l’objet d’une publication dans une revue scientifique et les substances prioritaires retenues ont fait l’objet d’un suivi régulier au sein du projet. Des documents de synthèse sur les principales familles (phtalates, pesticides, HAP, PFAS, mycotoxines…) ont été rédigés et publiés sur le site de HBM4EU. 24 pays ont déjà uni leurs forces pour collecter des données à l’échelle européenne, qui reflètent l’exposition interne de la population à certaines substances chimiques prioritaires. Ces analyses ont été menées au sein du réseau de laboratoires précédemment évoqué. Des questionnaires, des procédures opérationnelles normalisées et du matériel de communication ont été mis à disposition pour assurer l’harmonisation des capacités d’analyses : une première ! Les études menées se sont concentrées sur trois groupes d’âge : enfants, adolescents et adultes. Les participants ont été recrutés entre 2014 et 2021 dans onze à douze pays répartis dans quatre régions. Ces études ne sont pas représentatives de leur pays mais incluent un ratio femmes/hommes de 50:50 et des habitants des zones urbaines, semi-urbaines et rurales. Elles serviront de base pour suivre l’exposition interne aux produits chimiques et les progrès qui auront été faits pour les réduire. Les principaux composés mesurés sont les suivants : phtalates et DINCH, PFAS, bisphénols , cadmium, arsenic, filtres solaires, pesticides , acrylamide. Groupes d’âge suivis et produits chimiques recherchés lors des études au niveau européen. HBM4EU , Author provided Bien interpréter les résultats à venir Les valeurs qui définissent un seuil d’exposition en dessous duquel il n’y a a priori pas de risque pour la santé sont, à l’heure actuelle, presque toutes définies par des concentrations externes – dans l’alimentation ou l’air. Pour savoir si les concentrations mesurées dans le sang ou les urines les dépassent, il a fallu définir des valeurs guide adaptées . Leur élaboration s’est appuyée sur l’expérience acquise par la Commission allemande ( German HBM Commission HBM-I values) pour la population générale et l’Anses pour les milieux professionnels (Valeurs limites biologiques/VLB, ou Biological limit values /BLVs). Plusieurs étapes furent nécessaires : Savoir quoi mesurer. Parfois, le produit d’origine peut être difficile à doser dans un échantillon de sang ou d’urine et il vaut mieux rechercher les composés issus de sa dégradation dans l’organisme. C’est le cas du dimethylformamide (DMF), un solvant utilisé dans l’industrie, pour lequel les molécules issues de sa dégradation offrent une meilleure corrélation entre concentration urinaire et effet sur la santé. Choisir le mode de dérivation de la valeur. Il y a plusieurs options selon le niveau de connaissance
Réduire l’exposition aux nitrites et aux nitrates dans l’alimentation
Réduire l’exposition aux nitrites et aux nitrates dans l’alimentation
12/07/2022

Réduire l’exposition aux nitrites et aux nitrates dans l’alimentation

Notre alimentation nous expose quotidiennement aux nitrites et aux nitrates. Au regard des connaissances actuelles de leurs effets sur la santé humaine, l’Anses préconise de réduire l’exposition de la population à ces substances par des mesures volontaristes en limitant l’exposition par voie alimentaire. Pour ce faire, l’Anses a identifié plusieurs leviers, en particulier la réduction de l’utilisation d’additifs nitrités dans les charcuteries, qui doit se faire de façon maîtrisée pour éviter l’augmentation de toxi-infections alimentaires.
Mieux encadrer la présence de substances dangereuses dans les fournitures scolaires
Mieux encadrer la présence de substances dangereuses dans les fournitures scolaires
07/07/2022

Mieux encadrer la présence de substances dangereuses dans les fournitures scolaires

Stylos, colles, crayons, correcteurs, cahiers… : dans une expertise publiée ce jour, l’Anses révèle la présence de plusieurs familles de substances chimiques dangereuses dans les fournitures utilisées à l’école, à la maison ou au bureau. Afin de protéger la santé des consommateurs, et plus particulièrement celle des enfants, l’Agence appelle à revoir la réglementation et à renforcer la surveillance des produits.
Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?
variole singe et alimentation
05/07/2022

Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?

Une augmentation du nombre de personnes infectées par le virus Monkeypox responsable de la “variole du singe” a récemment été enregistrée, en France comme ailleurs, principalement en Europe. Ce virus peut être transmis par contact direct avec une personne malade, ainsi que par les gouttelettes respiratoires. L’Anses a été saisie en urgence afin d’évaluer également le risque de transmission de ce virus par les aliments.
Micro-capteurs : quelle utilité pour connaître l’exposition à la pollution de l’air ?
microcapteur
01/07/2022

Micro-capteurs : quelle utilité pour connaître l’exposition à la pollution de l’air ?

L’utilisation de micro-capteurs pour le suivi de la qualité de l’air intérieur et extérieur connaît un fort engouement ces dernières années. L’Anses s’est penchée sur ces dispositifs pour étudier l’intérêt de leur utilisation pour la protection de la santé des populations.
Des effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma
curcuma
27/06/2022

Des effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma

Utilisé comme épice, le curcuma est une plante également présente dans de nombreux compléments alimentaires faisant valoir ses potentielles propriétés digestives, antioxydantes et anti-inflammatoires. A la suite de plusieurs signalements d’hépatites en Italie et en France, l’Anses alerte sur les risques d’effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma.

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